«Aujourd’hui, il est très recherché»
Ici, dans l’extrême-ouest de l’aire d’appellation, aux portes de la Seine-et-Marne, le pinot meunier est valorisé. Et c’est cet emplacement, loin des grands crus, qui pourrait aussi expliquer sa marginalité. «Nous avons de vieilles parcelles. Nous adorons ce cépage, que j’ai mis beaucoup d’années à comprendre. Il a fallu appréhender son fonctionnement, les endroits où il s’épanouit le mieux et sa fragilité. De plus, sa maturation n’est pas du tout la même qu’un chardonnay ou qu’un pinot noir», poursuit Jean-Marc Charpentier, qui produit une cuvée monocépage en parcellaire.